Ghana - Création et électrification d’un centre de formation sur les énergies renouvelables en région rurale
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Présentation de l’association et du contexte
Village exchange
Le groupe d’associations Village Exchange, a pour but d’améliorer les conditions de vie des femmes vivant dans des régions rurales de pays en développement par divers moyens : éducation, formations et entrepreneuriat social dans le respect de leur culture, de leurs traditions et de l’environnement local.
Le contexte du projet
En février 2015 Village Exchange Ghana (VEG), partenaire local de Village Exchange France (VEF), a créé une école d’enseignement technique en électricité qui dispensait également quelques notions sur les énergies renouvelables : la «Lady Volta Green Tech Academy».
De 2015 à 2017, l’école a préparé une dizaine de jeunes par an aux examens d’État du «National Vocational Training Institute». Pour permettre à certains élèves d’accèder à un diplôme supérieur dispensé par la «Ghana Energy Commission», et pour développer plus spécifiquement l’enseignement des énergies renouvelables, VEF et VEG, ont décidé de créer et d’électrifier un centre de formation spécifique.Installé au sein de la «Lady Volta Green Tech Academy», le centre permettra de parfaire le niveau de formation des élèves aux techniques du solaire.
L’objectif global du projet est de proposer des formations professionnelles techniques à des jeunes défavorisés de zones rurales, en privilégiant les femmes qui ont un accès limité aux professions techniques.
Présentation du projet
La problématique énergétique
Si le Ghana est électrifié à 79.3% en 2016 (données Banque Mondiale 2018), les régions rurales sont à la traîne. De plus, un village électrifié ne signifie pas que toutes les habitations ont l’électricité. Souvent, il y a un éclairage public au milieu du village et les villageois n’ont pas les moyens de relier leur maison au réseau. Lors du lancement de l’Alliance Solaire Internationale en Inde, le gouvernement ghanéen a annoncé son engagement en faveur des EnR. Or, il concentre ses efforts sur le nord du pays et la Région de la Volta, très agricole, est largement oubliée dans les plans de développement. Plusieurs villages difficiles d’accès à proximité de Ho ne sont pas reliés au réseau et n’ont pas accès à l’électricité.
Les solutions retenues
Le projet a surtout un but pédagogique, il vise l’instruction de 20 jeunes par an, ayant déjà acquis des bases techniques, afin de former des spécialistes des EnR capables de répondre aux besoins énergétiques de leur région.
La Lady Volta Green Tech Academy sera autonome énergétiquement, alimentée par une centrale phovoltaïque de 5kW, couplée à une éolienne.
La première session d’étudiants participera à la construction de la centrale électrique simultanément aux cours théoriques. L’installation de cette centrale solaire servira de travaux pratiques. Le projet prévoit également l’installation de panneaux solaires sur 10 habitations en 2019 pour alimenter des villages non desservis par le réseau local.